June Duncan ☽ ☽ ☽Messages : 70 here since : 22/04/2020 identity : PEAU D'ÂNE copyrights : lulu (c) dooms day / icones (c) vocivus
| posté Jeu 23 Avr - 18:42 | |
| sur le quai de la gare
(libre) je précise ici que malo peut être une femme, je m'en fiche totalement. 「malo」 vingtaine, métier au choix, situation au choix
to the moon and back- extrait de ma fiche:
y a la jeunesse sur sa gueule, entourée des flammes rousses qui la caractérisent. y a cet air poupin, des airs de rien. y a aussi quelques marques ici et là, de ces coups qu'on n'oublie pas. le vent souffle, le soleil rayonne. il fait froid. c'est l'été pourtant, pourquoi elle ne le sent pas? une clope entre les lippes, le corps qui se ragaillardit de quelques pas... pas envie de rentrer chez soi, où les regards jugeurs pleuveront sur son minois ((qu'est ce qu'on a fait pour mériter ça?)). mais la ville n'a plus rien à offrir! les paysages rasoirs semblent tous avoir été éprouvés sous ses pieds las.
l'innocence d'un hasard l'emmène jusqu'à la gare... sur un banc, voilà qu'elle s'assoit. pas de soupir, pas de joie. seul l'ennui triomphe de son existence... les dangers sont morts-nés, elle qui de sa bouche impure les a déjà tous croqué. ses yeux observent pourtant les passants, eux seuls semblent capable de tromper son spleen qui rarement ne s'en va. un gars se pose à ses côtés, une once de regards échangés (mon pauvre si tu savais!). puis y a des cris un peu plus loin, de l'animation sur le haut du chemin... june se relève trop vite pour observer ce qui s'y déroule, alors qu'un vieux monsieur déboule. choc des générations, et de deux corps... c'est con! lui manque de trébucher, quant à elle par le garçon à auparavant à ses côtés elle vient à être rattrapée.
-"my bad young lady!"
papy hirsute à l'oeil aguard s'agite, tape ses poches frénétiquement. d'un coup, il mord ses lippes et donne un petit sachet au damoiseau d'un sourire que june ne peut s'empêcher de trouver rigolo. un enfant vieux, on n'en croise pas si souvent... subtilement elle profite de l'énergie qui se dégage de lui, tente d'imagienr à quoi à pu ressembler sa vie. vu la crasse sur sa peau et l'état de ses vêtements, pas de palais et de richesse dans son testament.
-"you two make a lovely couple. have fun for me!"
en un battement de cils, deux officiers plaquent le pauvre bougre et viennent à menotter ses mains... ils remerciement même la rousse d'avoir arrêté ce voleur, ce camé à drôle d'odeur. après un signe d'adieu en direction du vieux monsieur sans qu'à la siuation elle n'ai tout saisi, la surprise se fait en constatant que son acolyte improvisé s'est déjà volatilisé... après quelques secondes de questionnement (merci d'occuper mon esprit avec ce genre d'évènements!), c'est à l'intérieur devant les panneaux d'horaires qu'elle le retrouve.
-"hey... so, what's his present?"
le gamin se retourne... ils ont l'air d'avoir le même âge; plus ou moins! il la jauge un peu, presque hésitant. l'inconnu cède finalement et ressort le sachet.
de la meth. (chouette) (je veux ma vie aux oubliettes) ils discutent un peu; débattent même! à qui revient de droit, ce joli cadeau là? partager semble solution à la question. sans se connaître, soirée folle se promettre. y a un pacte simple à respecter: la totalité à consommer, l'intégralité à équitablement se donner... aucun regret. pas de baisé. juste un peu de liberté!
il s'en suit la jolie vie; la course contre le temps! la découverte d'un monde qu'elle croyait si bien connaître pourtant. il s'en suit les rêves éveillés, les sensations décuplées. la nuit à danser et le jour à tuer! il s'en suit sa main dans la sienne, son rire dans les yeux. il s'en suit même l'impression fougueuse d'être heureuse. il s'en suit les verres, les bousculades et des bétises à ne plus s'en souvenir. il s'en suit des embrassades interdites, mais en cette heure les règles ne sont-elle pas maudites? y a des confidences sur des oreillers de carton, florilèges de confessions.
(c'est malo son prénom) (il va partir demain matin, quitter ce pays qui lui plaît moyen) (il a les plus beaux yeux du monde, et sa voix!) (sa voix on dirait une lumière dans la pénombre). (c'est pour ça son sac) (c'est pour ça) (emmène moi) -"okay. i will."
ils s'ensserrent plus fort, se murmrent des encore. se couchent sur un toît, les étoiles en témoins des ébats incertains. c'est cliché, au moins autant que la fin!
celle où elle est seule au petit matin.
y a un rire dans ses poumons ankylosés y a pas une larme sur ses joues toujours asséchées. (au fond, elle le savait)
mais y avait un peu de sa force qui lui restait; un peu de sa folie aussi. alors, les mains dans les poches elle s'est glissée dans un bus. accopagnée d'un rien. sans savoir de quoi serait fait demain!
quoique; y aura du chaos des mots de trop des rires faux pas de malo. résumé sans poésie aucune; c'est deux gamins qui se sont rencontrés quand june avait dix-sept ans. tous les deux vivaient en écosse, bien qu'il ne se soient jamais croisés avant ce jour (quoique, si vous avez envie de dire que malo a déjà remarqué june par le passé, why not). alors que la demoiselle se promène près de la gare après une sacrée correction de son petit-ami de l'époque, elle et malo se retrouvent en possession de meth suite au cadeau d'un drôle de papy qui se fait arrêter et décide de leur léguer sa drogue plutôt qu'elle ne tombe entre les mains des flics. décidant de partager ce gain étrange lors d'une nuit sans suite (quelques règles sont fixées c'est à dire pas de coucherie et doses équitablement distribuées), les voilà à vaguabonder dans la ville complètement défoncés et sans crainte. sous la lune ils se découvrent, se confient comme jamais l'un et l'autre n'avaient pu s'ouvrir auparavant (sans doute par cette impression d'intensité sublime sans lendemain). june, c'est l'étrangeté incarnée et la curiosité maladive.. d'ordinaire, elle manipule pour connaître à défaut de se dévoiler, mais là le masque tombe. elle se sent si proche de lui et si ragaillardie par ce qu'ils ont consommé qu'elle se permet de tout lui avouer, la pression de ses parents, son petit ami violent, sa carrière miteuse dans le ballait qu'elle ne peut arrêter.... lui aussi, il lui raconte sa vie pourrie. y a tellement de vérités qu'ils se surprennent l'un l'autre, finissent par s'aimer peut-être plus fort qu'ils n'ont jamais aimé. c'est ainsi que malo lui confie aussi sa volonté de partir d'ici, la raison de sa venue à la gare: prendre un bus sans jamais se retourner. june lui demande alors de l'emmener, il accepte. c'est beau, c'est fort. c'est surtout éphémère... au petit matin, il s'est barré sans elle en prenant le reste de la came. un peu cliché, une fin attendue. june en rit. à défaut d'en pleurer! mais elle s'inspire de sa folie, et voilà que sans rien d'autre que ses mains dans ses poches vides, la belle se barre à son tour en direction de l'inconnu.
aujourd'hui encore elle le déteste; jamais n'évoque le pourquoi de son départ, ce qui lui en a donné la force. y a une sorte d'impression d'âmes soeurs qu'elle maudit, l'impression que jamais elle ne recontrera quelqu'un la faisant vriller aussi fort que lui.précisions— je suis désolée je suis la pire pour écrire des préliens, parce qu'en fait je sais pas vraiment ce que je vois pour la suite? j'ai juste envie que l'on invente ensemble des retrouvailles entre deux adultes qui ont bien évolué, mais qui par ce souvenir fébrile restent encore bercé par le passé. vraiment, je veux jusre des feels, qu'on écrive aux feelings sans se prendre la tête... malo peut tout à fait être une femme (être non binaire), malo peut avoir retrouvé un grand amour, malo peut être gravement malade, malo peut avoir une magnifique collection d'insectes morts.... c'est votre personnage avant tout! suggestions d'avatars— pour une femme elisa flicka, leeza day ( ), renata gubaeva, aiysha siddiqui et pour un homme trè samuels ( ) jorge lopez, fernando lindez, joland novaj... en fait j'ai mis des bouilles que j'aime bien mais c'est très négociable, je me garde simplement un droit de véto (genre ariana grande ou kj appa je suis pas chaud chaud). |
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